Hier, lors du moment de convivialité proposée par le club pour clôturer la fin de saison, quelques énergumènes nous avaient prédit un déluge ce matin. C’est mal connaitre les cinq courageux qui ont bravé les pronostics, car au départ il ne pleuvait pas. Bref , on était prêt à partir quand on reçoit un coup de fil du sieur de la rue de Briffoux. Je vous déconseille de passer par ce lieu, car au feu rouge qui rejoint le carrefour de la gare, notre Jean-Marie reçoit un coup de fil de sa chérie qui lui indique qu’il a oublié son GPS. Ni une ni deux, vous connaissez le mec, au lieu de faire le tour pour rejoindre son domicile, il opte par le chemin le plus court : marche arrière et boum dans la voiture suiveuse. Et comme il près de son domicile, il charge Agnès de rédiger le constat pour nous rejoindre au plus vite. Il arrive et nous partons en passant devant la bâtisse qui fut « le Bacchus » de Mont. C’est en fait un petit local d’environ 50 m2, qui était fréquenté par de nombreux noctambules de toute le région. On y accédait par une ruelle d’un mètre de large entre deux murs. Il fallait ça pour ressortir du lieu, mais ça c’est une autre époque… Direction Charmes par le chemin de la « côte Balile » et là notre JM se prend une gamelle monumentale. Pas de gants (il avait pas le temps) alors majeur en sang… c’est rien on avance… En haut de la côte, pansement de fortune (c’est la coupe du monde de rugby) et c’est reparti. On évite nos copains chasseurs pour rejoindre « Meine » et sa source. Il pleut beaucoup et décidons d’écourter le parcours, mais nous passerons par le site de « l’éperon barré au dessus de Blénod » où Michel nous explique la genèse de ce site. On termine cette sortie suite à 23 km et 430 m de dénivelé, pour retrouver nos copains Yves et Robert qui se joignent à nous pour accompagner votre narrateur afin qui poursuive son cheminement vers le siècle, qui sait ………..il n’en reste plus qu’un quart !